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La résilience désigne la capacité d'un écosystème à résister aux changements de son environnement.

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Les limites de la croissance sont définies à la fois par le volume de stocks disponibles de ressources naturelles non renouvelables et par la vitesse de régénération de la biosphère pour les ressources renouvelables.

L'environnement, pour l'essentiel, se situe hors de la sphère des échanges marchands. Aucun mécanisme ne s'oppose à sa destruction.

En Sibérie, on va mourir dans la forêt pour rendre aux animaux ce que l'on a reçu d'eux.

Comme le dit Yves Cochet, "la théorie économique néoclassique contemporaine masque sous une élégance mathématique son indifférence aux lois fondamentales de la biologie, de la chimie et de la physique, notamment celles de la thermodynamique".

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L'espace bioproductif, c'est-à-dire utile pour notre reproduction, représente 12 milliards d'hectares. Divisé par la population mondiale, cela donne approximativement 1,8 hectare par personne.

Un citoyen des Etats-Unis consommait en 2006 9,6 hectares, un canadien 7,2, un Européen 4,5, un Français 5,26, un Italien 3,8.

En 1992, le citoyen du Nord consommait en moyenne 3 fois plus de céréales et d'eau potable, 5 fois plus d'engrais, 10 fois plus de bois et d'énergie, 14 fois plus de papier, 19 fois plus d'aluminium que le citoyen du Sud.

Pour que l'élevage intensif fonctionne en Europe, il faut qu'une surface équivalant à 7 fois celle de ce continent soit employée dans d'autres pays à produire l'alimentation que réclament les animaux élevés selon ce mode industriel ; c'est ce qu'on appelle des "cultures en coulisses".

A la fin du XIXème siècle, l'économiste néoclassique William Stanley Jevons avait remarqué que les chaudières à vapeur consommaient toujours moins de charbon du fait des perfectionnements techniques, mais que la consommation globale de charbon continuait de croître du fait de l'augmentation de leur nombre.

On peut définir l'effet rebond comme l'augmentation de consommation liée à la réduction des limites à l'utilisation d'une technologie, ces limites à l'utilisation pouvant être monétaires, temporelles, sociales, physiques, liées à l'effort, au danger, à l'organisation...

Il y a 70 ans, les agriculteurs recevaient entre 45% et 60% de ce que les consommateurs dépensaient pour leur nourriture. En 2002, ils ne touchaient que 18% en France, 7% au Royaume-Uni, et même 3,5% aux Etats-Unis.

On voit bien qu'en produisant soi-même, hors marché, on réduit à la fois l'empreinte écologique et le PIB tout en améliorant une certaine forme de satisfaction personnelle.

La prospérité économique provient en partie de l'accumulation de déficits écologiques : des coûts qui n'apparaissent pas dans les livres comptables mais que quelqu'un devra payer en fin de compte.

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La relocalisation devrait nous conduire à vivre réellement là où nous sommes et à nous y sentir bien quitte, le cas échéant, à voyager beaucoup plus virtuellement, ce que les nouvelles technologies permettent de faire.

En 1961 encore, l'empreinte écologique de la France correspondait tout juste à une planète, contre trois aujourd'hui.

Les AMAP ont été inventées au Japon sous le nom de Seikatsu Club en 1965 et comptent dans ce pays 21 millions de membres regroupés en plus de 600 coopératives d'achat.

Gao Feng, le chef de la délégation chinoise dans les négociations climatiques internationales, a déclaré que son pays n'accepterait de discuter que "dans le cadre du développement durable", qu'il a défini comme étant celui d'"une croissance et d'un développement qui ne soient pas entravés".

Comme le note Nicholas Georgescu-Roegen : "Le développement durable ne peut en aucun cas être séparé de la croissance économique. En vérité, qui a jamais pu penser que le développement n'implique pas nécessairement quelque croissance ?"

L'économie transforme l'abondance naturelle en rareté par la création artificielle du manque et du besoin à travers l"appropriation de la nature et sa marchandisation.